dimanche 22 janvier 2012

VISION RUFISQUE : SEMINAIRE DU 19 NOVEMBRE 2011 Modernisation de la ville de Rufisque : État des lieux, Problèmes et Solutions prioritai : État des lieux, Problèmes et Solutions prioritairres

VISION RUFISQUE : SEMINAIRE DU 19 NOVEMBRE 2011
Modernisation de la ville de Rufisque : État des lieux, Problèmes et Solutions prioritai : État des lieux, Problèmes et Solutions prioritairreses es
Etat des lieux Problèmes
prioritaires
Solutions d’urgence Solutions à court et moyen
terme
Assainissement
et Drainage
Multitude et vétusté des canaux à ciel
ouvert et leur envahissement par les
déchets solides et les eaux usées,
insuffisance du réseau d’évacuation, de
collecte et de traitement des eaux usées,
stagnation des eaux pluviales, absence
d’infrastructures dans les zones
d’extension urbaines (Gouyes Mourides,
Darou Rahmane), prolifération des
déchets solides et irrégularité de la
collecte des ordures ménagères.
Etat de délabrement des
canaux à ciel ouvert
Couverture limitée du
réseau d’évacuation et
de traitement des eaux
usées
Instabilité du système de
gestion des déchets
solides
• Réhabiliter, couvrir et
aménager les exutoires du
canal de l’ouest et du canal
bodin,
• Construction du canal central
et du canal de diokoul
• Réaliser une vaste campagne
de branchements particuliers
dans le réseau d’eaux usées
du centre-ville
(Suite phase d’urgence PDA)
• Faire assumer durablement
par les collectivités locales
les responsabilités de la
gestion des déchets solides
et les accompagner

Extension du réseau d’eaux usées,
réhabilitation du petit diamètre de
Castors/Arafat et construction de la
et troisième ligne de traitement de
la station d’épuration des eaux
usées
Réhabilitation du canal ceinture,
mérina et Thiawlène
Equipement des zones non
assainies périphériques avec des
canaux d’évacuation des eaux
pluviales.
(PHASE II et III du PDA)
Mettre en œuvre un programme
d’appui aux communes dans la
gestion des déchets solides
Erosion côtière
et Avancée de la
mer
Recul du rivage de plus d’un mètre par an
(2 à 3 m par an à Thiawlène),
Affaissement de la digue, les murs mixtes
en béton sont menacés de rupture, les
murs en enrochements présentent des
zones de faiblesse, débordement de la
digue en période de haute marée,
réduction voire perte des plages,
insalubrité autour de la digue, destruction
de maisons, routes et cimetières, déclin
des activités liées à la pêche, mauvaise
conception de la digue en béton
Risque d’effondrement
de pans de murs mixtes
en béton ; Affaissement
et détérioration des murs
en enrochements ;
Extraction du sable
marin ; Disparition de la
plage ; Destruction des
habitations, des routes et
des cimetières
• Renforcement des murs en
enrochements (hauteur,
pentes) et des murs mixtes
par des enrochements en
blocs de basalte
• Relogement des familles
vivant près des zones
menacées d’effondrement
• Mettre en place un dispositif
de lutte contre l’extraction
du sable marin
Remplacements des murs mixtes
en béton
Renforcement de la digue en
enrochement,
Aménagement paysager
Développer des systèmes de
récupération/réintroduction de la
plage

suite du progamme

Education,
Formation
professionnelle
et Emploi
Education : Baisse du niveau des élèves
et enseignants, Difficultés de maintien et
suivi des élèves, dégradation des
infrastructures scolaires, concentration des
établissements d’enseignement dans le
centre-ville, insuffisance de classes
d’alphabétisation, absence de structures
d’enseignement supérieur
Formation professionnelle : insuffisance
des établissements de formation technique
et professionnelle, manque d’organisation
des ateliers d’apprentissage, manque de
compétences des formateurs,
inadéquation emploi/formation,
Emploi : chômage des jeunes, clientélisme
dans le recrutement et insuffisance des
PME.
Absence des
établissements
d’enseignement
supérieur; entretien des
infrastructures scolaires ;
insuffisance des écoles
dans les quartiers
périphériques
Manque d’écoles de
formation professionnelle
Manque de qualification
des formateurs dans les
ateliers d’apprentissage
Chômage massif des
jeunes
• Augmenter significativement
le fonds de dotation à la ville
consacré à l’entretien des
infrastructures éducatives
• Encourager le secteur privé à
investir dans les instituts de
formation
• Réaliser des programmes de
formation continue pour les
formateurs des ateliers
d’apprentissage
• Renforcer les ressources de
l’enseignement technique
professionnel
• Instaurer des programmes de
crédit équipements aux
jeunes issus des écoles de
métiers ou centre
d’apprentissage ;
• En partenariat avec les
mutuelles d’épargne et de
crédit, faciliter l’accès au
financement des jeunes
pêcheurs
• Promouvoir des travaux
d’assainissement et
d’infrastructures à haute
intensité de main d’oeuvre
Construire de nouvelles écoles dans
les quartiers d’extension
Construire une école des métiers
en partenariat avec la coopération
internationale
Appuyer les établissements dans la
formation aux nouveaux métiers en
adéquation avec le tissu industriel
local (curriculum)
Accompagner le secteur privé local
dans la création d’établissements
de formation professionnelle
Offrir des incitatifs à l’industrie
locale pour recruter ou offrir des
stages longue durée aux jeunes
Aménagement
urbain
Croissance urbaine incontrôlée, Absence
de programmes de viabilisation des
espaces occupés et des zones
d’extension, déficit d’infrastructures et
d’équipements dans les quartiers
périphériques, densification prononcée
des quartiers traditionnels informels, rareté
et disparition progressive des espaces
verts urbains
Extension urbaine
anarchique au nord
(Darourahmane) et à l’est
(Gouye Mouride) ; Sous-
équipement des quartiers
informels ; absence de
trames assainies et
disparition de la
couverture végétale
• Faire intervenir la direction ce
contrôle de l’occupation des
sols (DESCOS) dans la ville
• Mettre à la disposition de la
municipalité des terrains pour
réaliser des lotissements
administratifs au profit des
populations et des
Restructurer les quartiers informels
à travers la FDV
Aménager une ZAC au profit des
acteurs informels de la ville
Aménager un parc de boisés à la
périphérie de la ville

suite du progamme

infrastructures collectives
• Entreprendre une opération
de parcelles assainies
Infrastructures
routières et
mobilité urbaine
Unique porte d’entrée de la capitale
Dakar, point de congestion majeur du trafic
au Sénégal, espace de transition vers la
zone rurale maraîchère, une ville
chroniquement encombrée, un réseau de
voirie vétuste et concentré dans le vieux
Rufisque (Keury Kao, Keury souf),
Capacité insuffisante et
embouteillages
permanents sur la route
nationale 1 et la route de
Sangalkam
Absence de plan de
circulation
• Actualiser le projet
d’aménagement de la
traversée de Rufisque
(Boulevard Maurice Gueye)
• Élargir la route
départementale menant à la
zone rurale (route de
Sangalkam) de l’hôpital
Youssou Mbargane Diop à la
Nationale I (2X2 voies)
• Doter la ville d’un plan de
circulation et veiller à son
application
Réaliser le projet d’aménagement
du boulevard Maurice Gueye (long
de 6 kilomètres (deux voies de
service à sens unique et de part et
d’autre de la RN1, quatre voies sur
la route principale, deux rond points,
un échangeur au rond point route
nationale et route de Sangalkam) ;
Aménager un autre échangeur au
rond point de la route nationale 1 et
de la route des HLM.
Patrimoine
historique et
Culturel
Patrimoine architectural et immobilier
menacé de disparition du fait du temps et
du manque d’entretien, patrimoine
localisé dans le « vieux rufisque »,
constitué d’installations industrielles et
d’entrepôts construits en pierre de taille
d’appareillage visible (pierres de rufisque)
d’est en ouest, de bâtiments d’habitation,
administratifs, éducatifs, de santé et
commerciaux de la gare à la mer
Patrimoine historique
architectural et immobilier
peu valorisé, dégradé et
insuffisamment entretenu
Vétusté, déficit
d’entretien et sous-
équipement du CDEPS
• Appuyer le processus de
classement du Vieux Rufisque
(Keury Kao, Keury Souf)
comme patrimoine mondial, à
l’instar de Gorée et de l’île de
Saint louis
• Concevoir un programme
prioritaire de réhabilitation et
rénovation de bâtiments et lieux
publics anciens (bâtiment de la
police, école Ibra Seck, Grande
Mosquée de Keury Souf,
Eglise, Marché central, place
Gabart, anciens entrepôts des
grandes maisons de
commerce)
• Réhabiliter et équiper le
CDEPS
Mettre en œuvre le programme
d’actions prioritaires de
réhabilitation et rénovation de
bâtiments et lieux publics anciens
Construire des maisons
communautaires (salles
polyvalentes, centre de
documentation et d’information)

suite du progamme

Santé et Sport Santé : insuffisance de l’offre en
infrastructures de santé, vétusté et sous-
équipement des structures de santé,
absence de collaboration entre le secteur
public et le secteur privé, déficit de
personnel qualifié, difficultés de
financement du système de santé,
manque de qualification du personnel
intermédiaire et subalterne de la santé
Sport : insuffisance et vétusté des
infrastructures sportives, absence
d’initiatives sport/études, insuffisance de
formation des cadres du sport, manque
d’écoles de sport, absence de parcours
sportif
Sous-équipement de
l’hôpital Youssou
Mbargane Diop et
insuffisance de centres
de santé dans les
quartiers périphériques
densément peuplés de la
ville
Vétusté et sous-
équipement du stade
omnisport Ngalandou
Diouf
Manque de formation des
cadres techniques du
sport
Absence d’infrastructures
sportives dans les
quartiers
• Renforcer le plateau
technique (équipement et
ressources techniques) de
l’hôpital Youssou Mbargane
Diop
• Augmenter le budget du
district sanitaire de Rufisque
• Affecter des cadres
techniques pour la formation
des jeunes sportifs et
assurer leur
perfectionnement continu
• En partenariat avec la
municipalité, promouvoir
l’aménagement d’un réseau
de plateaux multifonctionnels
dans les quartiers
périphériques de la ville
Construire de nouveaux centres de
santé dans les quartiers d’extension
de la ville
Affecter un personnel qualifié et
doter de ressources techniques les
structures de santé de la ville pour
prendre en charge les questions de
santé publique liées à la
dégradation de l’environnement
Réhabiliter, augmenter la capacité
et renforcer les équipements du
stade Ngalandou Diouf
Economie locale Tissu industriel fortement réduit, industrie
locale de la pêche en déclin, faible
présence de PME en dehors de quelques
ateliers de menuiserie et unités de
transformation des produits maraîchers,
les PME locales profitent peu de la soustraitance avec les grands groupes
industriels présents, pression foncière
défavorable à l’agriculture urbaine et périurbaine, les marchés importants de la ville
sont encombrés, mal entretenus et sous-
équipés, absence de mécanismes de
financement approprié pour les artisans et
autres producteurs locaux, insalubrité et
sous-équipement du quai de pêche et de
l’aire de transformation des produits de la
mer
Insuffisance et sous-
équipement des
infrastructures
marchandes
Pression foncière au
détriment de l’agriculture
urbaine
Faiblesse de
l’investissement privé
Sous-équipement et
maque de financement
de la micro-industrie
locale de transformation
des produits animaux,
céréaliers et de la mer
• Accompagner la municipalité
dans la décentralisation des
infrastructures marchandes
(accès au foncier)
• Appuyer les producteurs
agricoles et sécuriser les
sites dédiés à l’agriculture
péri- urbaine (Lendeng par
exemple)
• Renforcer le potentiel
commercial et les
infrastructures (de
conservation par exemple)
du quai de pêche et de l’aire
de transformation des
produits de la mer
• Réaliser des programmes de
formation des acteurs
informels en entrepreneuriat
Mettre en place des dispositifs
d’encouragement à l’investissement
privé de la Diaspora
Encourager le partenariat entre la
ville et les communautés rurales
limitrophes dans l’édification d’un
marché de gros spécialisé dans les
produits de l’agriculture urbaine
(fruits, légumes, produits de volaille
et autres)
Installer dans la ville une antenne
des institutions en charge du crédit
aux PME
Installer une pépinière d’entreprises
locales

le programme de modernisation de rufisque issu du séminaire du 19 novembre 2011

Activités
génératrices de
revenus (AGR)
Difficultés d’accès au financement pour les
AGR et taux d’intérêt élevés pratiqués par
les institutions de microcrédit, absence de
structures d’accompagnement des
activités de transformation des produits
maraîchers, insuffisance de la formation
pratique,
Accès au financement et
taux d’intérêt élevé,
manque de formation
pratique
• Mettre en place des lignes
de crédit à taux réduit dans
les institutions de microfinance au profit de la microindustrie et des activités
informelles
• Accompagner les
établissements de formation
professionnelle de la ville
dans l’offre de formation
pratique au profit des
acteurs communautaires
En partenariat avec la municipalité,
le secteur privé, les ONG et le
secteur associatif, mettre en place
une institution de microcrédit locale
et la doter de ressources
importantes
Encourager la création
d’établissement de formation des
métiers de transformation des
produits de l’agriculture urbaine, de
la pêche et de l’élevage